Une histoire d’hommes et des vaches ou des vaches et des hommes, ils ont chacun leur importance dans les arènes, et j’aime les deux…
J’ai vu ma première course landaise il y a 27 ans aux arènes de Habas (qui n’existent plus). Cela a été le coup de foudre et depuis j’y assiste régulièrement…
On se retrouve dans une ambiance qui n’existe nulle part ailleurs : des hommes qui défilent en habits de lumière avec la concentration sur leur visage, le bruit des sabots des vaches qui galopent. Toutes ces couleurs et paillettes, en contraste avec l’ocre du sable des arènes, au son des entrainants pasodobles des bandas.
Ça l’air d’une histoire « bête » mais c’est une histoire de respect entre l’homme et animal. Chacun joue son rôle des fois ça passe… des fois ça casse.
Chaque course landaise débute avec «la marche Cazérienne», et c’est primordial d’y assister. Si on arrive en retard c’est, pour moi, comme louper la première ½ heure d’un film.
Là on sent l’ambiance de suite…la tension monte et dès qu’ils lâchent la première vache, le challenge commence !
Des écarteurs/ sauteurs grands, petits, minces ou costauds se mesurent contre des vaches blondes, brunes mais le plus souvent noires.
Il existe plusieurs formes d’écarts et de sauts et quand on a de la chance on peut voir ces différentes figures pendant le déroulement d’une course.
Je ne veux pas tout vous expliquer côté technique, des spécialistes savent faire ça beaucoup mieux que moi.
Si vous suivez ici les liens vers le site officiel de la fédération de la course landaise, vous apprendrez tout sur l’histoire
sur les vaches et des hommes qui se différencient en écarteur et sauteur
Et les «hommes en blanc» qui assurent le bon déroulement de la course.
Il y a aussi des malchanceux après, mais « that’s all in the game ». Car après une course landaise, c’est plutôt les vaches que les hommes qui s’en sortent sans égratignures.
Il y a bien sûr des différences entre une course landaise formelle dans un petit village ou un concours landais (entre plusieurs ganaderias) dans les grandes arènes, mais je pense que chacune a son charme.
Je trouve que visiter les Landes sans avoir vu une course landaise, c’est comme visiter Paris sans avoir vu la Tour Eiffel. Si vous avez l’occasion d’y aller avec un connaisseur, c’est encore mieux et vous apprécierez d’avantage.
La saison des courses landaise débute vers mars et se termine avec le championnat de France qui a lieu chaque année le premier dimanche en octobre.
Pour en savoir un peu plus n’hésitez pas à aller visiter « Le musée de la Course landaise » à Bascons.